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 Alors que les 63 salariés de l’entreprise française OCDF-Wayne Dalton entretenaient encore le maigre espoir d'un sauvetage du site rémois, la cour d’appel de Reims a coupé court aux négociations en prononçant le 1^er octobre dernier la liquidation de l’entreprise de fabrication de portes de garage. 1001 Télécommandes, revendeur de télécommandes de portail, rentre dans le vif du sujet.

OCDF-Wayne Dalton, filiale française du groupe américano- japonais Overhead Door Corp.

Wayne Dalton est la filiale française du groupe américain Overhead Door Corporation, faisant lui-même partie du consortium Sanwa, basé au Japon. Malgré un carnet de commande bien rempli et des salariés prêts à faire des heures supplémentaires pour tenir les délais de livraison, la filiale française n’a pas pu résister à la pression du coût du capital et au trou de 1,2 millions d’euros laissé dans sa trésorerie. 

Les salariés dénoncent une liquidation planifiée par la maison-mère. Après une ponction du capital par le groupe (qui selon les salariés a certainement fait l’objet d’un reversement aux actionnaires) réduisant le capital du site rémois de 4,6 millions d’euros à 10 000 euros en l’espace d’un an, la filiale française a finalement été étranglée par les prix pratiqués par son fournisseur en matières premières. Le fournisseur en matières premières de l'entreprise n’étant autre que… le groupe OCD lui-même, Wayne Dalton n’ayant pas le droit de se fournir ailleurs. En 3 ans, OCDF-Wayne Dalton a subi une augmentation du coût des matières premières de 28%, qu’il n’a évidemment pas pu répercuter sur ses prix de vente. Le déficit du groupe n’a alors cessé de se creuser. Puis ce 1^er Octobre, le tribunal de commerce de Reims confirmait la fermeture du site rémois.

La négociation d’une prime extra-légale par les salariés de Wayne Dalton

La suite de l'histoire pour les salariés de Wayne Dalton a été celle d’un plan social. Mais après une grève de la faim, ces derniers ont réussi à obtenir la programmation d’une réunion avec l’avocat du groupe début novembre pour négocier une prime supra-légale de licenciement. "Nous refusons de nous contenter d'un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) réduit au minimum, nous voulons des conditions de licenciement décentes et proportionnelles aux moyens du groupe qui a programmé notre faillite, c'est à dire 50.000 euros par personne", explique le délégué CGT de l’entreprise Cédric Pierret. Reste à voir ce que donneront les négociations.

De ce fait, la majorité de nos télécommandes Wayne Dalton sont remplacées par d’autres modèles. Les fameuses télécommandes E2F Push 600 et E4F Push Pull B sont remplacées par le Kit King-Gates 220V -2 MYO 4C. Les télécommandes de la gamme Star sont quant à elles remplacées par la Jane JV 200-4 et les télécommandes 4020 et 4050 sont remplacées par les télécommandes Sommer du même nom.